Noir désir est un groupe qui a toujours beaucoup divisé autour de moi et cela depuis la découverte du groupe avec "aux sombres héros de l'amer". Ce n'est pas ce titre qui m'a convainqu mais "à l'arrière des taxis". J'amais la nervosité de ce titre. L'album m'avait également assez séduit (produit par Ian Broudie des lightening seeds). Certains restaient trés perplexes ou tout du moins insensibles à la musique des bordelais. Découverte ensuite du premier 6 titres. Puis le second album "du ciment sous les plaines". Un single trés fort avec "en route pour la joie", mais un ensemble assez inégal et des jeux de mots parfois un peu...nazes qui donne du grain à moudre. Une production peut être un peu faiblarde pour ce rock relevé, dans le fond un bon disque de rock français sans plus. La claque vient avec "Tostaky" avec une production béton de Ted Niceley (surement l'album francais le mieux produit avec "fantaisie militaire" de Bashung et "far from the pictures" de Kat onoma). Le son des albums francais fait parfois vraiment pitié comparé aux productions anglo-saxonnes. Petite anecdocte, j'avais un correspondant autrichien fan de métal qui se foutait des groupe frenchy... Je peux dire qu'à l'écoute de "Tostaky" son point de vue a fortement évolué. Ensuite le Live. Bon Noir désir en live, j'aime pas trop à cause d'une grosse tendance de Bertrand cantat d'en faire trop... De toute façon c'est rare d'avoir un bon album Live (un modèle du genre pour moi c'est la "live at leeds" des who). Vient ensuite 666 667 club. Produit par le même mais peut être un peu moins gonflé et plus rèche. Noir désir s'installe comme le groupe number 1 en France avec le gros carton "un jour en France". Puis vient un album de remix (le groupe peut se le permettre) avec quelques réussites comme celui de Yann Tiersen ou de Treponem Pal. Le coffret long box 3 CD " En route pour la joie" permet de faire une bonne retrospective du groupe. Enfin un groupe qui a pu faire la grand écart entre rock (Gun Club, Saints) et chanson Française (Brel) sans se rétamer grâce à la qualité du song writting de Cantat et l'énorme guitariste qu'est Serge Teyssot Gay. Enfin vient le chef d'oeuvre :"des visages, des figures"; un modèle d'évolution moins rock mais incroyablement habité. Pour finir l'album "en public" qui est un Live comme son nom l'indique; se reporter au live précédent. Il est vrai que Téléphone a été le groupe de référence des années 80(malgré Marquis de sade ou autres); noir désir est sans conteste le groupe rock des années 90 (je sais la mano est potentiellement aussi le groupe de ces années). Certains restent encore perplexes et pourtant être un groupe de rock en France c'est pas gagné d'avance. Noir Désir l'a réussi sans complexe en imposant un son, une image et laissant des albums qui comme le bon Bordeaux vieilliront sans s'altérer.

Dans ma recherche des reprises diverses, trouvé ce jour un cover de "Glory box" de Portishead par John Martyn. Donc peut être bientôt un fight avec celle de Faith no more. Notre ami Distance a lui trouvé un cover de "pale blue eyes" par crowed house...Incroyable nous évoquions cette magnifique chanson du velvet (trés reprise) vendredi dernier.  Bonne reprise à écouter de Fleetwood Mac sur son blog.

http://distancehastheway.blogspot.com/

"Mogwai est un groupe de musique écossais formé en 1995 à Glasgow . En grande majorité instrumentales, leurs chansons sont basées le plus souvent sur une ligne de basse ou de guitare, à laquelle sont apportées au fur et à mesure des variations du thème et autres couches sonores en tout genre". Ca je l'ai pompé dans Wikipédia. On peut voir surtout à travers le dernier album de the cure à quel point Smith est maintenant influencé par Mogwai. Il faut dire que ca fait un moment que le leader de Cure vante les mérites des écossais. Pour moi aussi, ils sont devenus prédominants dans l'approche de la guitare, surtout en électrique avec ou sans disto. Un morceau comme "black spider" illustre tout à fait leur façon de faire en partant d'un petit plan de guitare. Je trouve ca plutôt cool d'avoir Cure et Mogwai comme influences majeures. ne m'en voulez pas j'analyse un peu mon jeu de gratte... Ces deux groupes m'influencent surtout sur les parties solos et dans la recherche de son avec du Flanger/Chorus. Autre influence sur certains plans : Lou Reed à travers le Velvet Underground (j'ai jamais compris la participation de John Cale à part pour le côté bruitiste). Là c'est plus dans la construction de certains morceaux, l'enchainement d'accords (Sol+La, ou Mi+F#+La, etc...) que l'on retrouve fortement chez les Jesus and Mary chain. Le guitariste des Doors m'influence aussi pour certains solos (comme sur "the moon") avec des phrasé plus "jazzy" ou "orientalisant" (voir "the end" chez les doors par exemple; "indian summer" également). Kriegger est un putain de grand guitariste totalement sous estimé. J'ai un quatrième type de jeu à travers des rythmiques reggae/Funky/bossa qui n'a pas d'influences particulières mais qui est venu au fur et à mesure en apprenant ou en détournant certains accords souvent avec des 7°. Enfin, dernière chose et qui est rare chez moi, c'est le solo construit et bien propre, celui de "Ladron de la playa"... Il est plus dans l'influence du solo de "waiting in vain" de Bob Marley; pas des tonnes de notes mais elles sonnent parfaitement. Pour finir, j'adore le jeu de guitare de certains mais ils ne m'influencent pas, soit parceque j'ai pas le truc pour (Afghan Whigs par exemple avec des rythmiques et des constructions de morceaux de folie; je veux dire ce mélange de rock et de funk chauffé à blanc...), soit parceque c'est pas mon style de jeu (Nirvana par exemple dont j'adore les morceaux avec des riffs trés instinctifs).

Parlant de manière allusive du projet du PS pour la présidentielle et de celui de la candidate, l'eurodéputé, déclare: «Compte tenu de ce que l'on a osé appeler un programme, je ne peux pas dire que la défaite ait été une surprise.» Selon lui, le PS «a produit un discours collectif inconséquent et disparate» car «la gauche française ne s'est toujours pas défaite de son rêve d'économie administrée». «Il faudra des années pour construire une pensée critique de l'économie de marché», ajoute-t-il.

A ma droite, Ian Brown, ancien chanteur des mythiques Stones roses, champion du Madchester sound (Olive s'en souvient surement avec les happy mondays); à ma gauche Chris Cornell, ancien chanteur des mythiques Soundgarden, champion du grunge (Hugo s'en souvient surement avec Pearl jam-hmm...-) et au milieu "Billie jean" de Michael Jackson. Pour moi, il y a pas photo.