D'abord, il y a eu les locataires... On n'aimait pas trop. Pourquoi? En fait j'en sais rien, ils étaient de Brest, et nous on attendais que quelqu'un regarde à Landerneau... On a l'esprit de clocher, c'est con mais on se refait pas. Il y en a eu d'autres aussi, de Brest ou d'ailleurs; peut être trop dans l'alternatif kanterbrau, ou le punk Kronenbourg. Bref, on avait toujours les yeux sur la tamise ou le mersey, et les oreilles qui trainnaient à Boston chez les lutins Pixies ou à Seattle chez les chemises à carreaux. On écoutait des trucs obscurs comme Julian Cope. Mais des français... Les ainés, oui; Bashung, Gainsbourg, et les punks /post punks qui comme Marquis de sade avaient changé le paysage musical d'ici... Il y avait Murat qui nous plaisait, cette affirmation dans la délicatesse et la fragilité. Peut être Dominic Sonic pour sa générosité. Manset qui sortait parfois du bois... Puis, il y a eu Miossec. Là, putain! On était sur le cul. Premier album avec Guillaume Jouant et Bruno Leroux (ex locataires). Une putain de claque. Peut être, c'était possible; au moins quelqu'un l'avait fait. Des textes, une ambiance, tout. Un peu comme si le stade bresois faisait un doublé coupe / championnat. Aprés le premier album, Guillaume Jouant a continué encore quelques temps avec Miossec, par contre séparation avec Bruno Leroux. Celui rejoint David Crozon. Je sais pas grand chose sur ce dernier, faudrait que j'aille voir son Myspace. Aujourd'hui, je retrouve Bruno Leroux sur le Myspace de Miossec sur un titre en vidéo "Le club des caniches", pas mal du tout. Son nouveau groupe s'appelle Siam. Voici l'URL du Myspace de Siam http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewProfile&friendID=388529741. Un titre comme "Mercure" est franchement bien; et le groupe à l'air de bien se défendre live. Donc, voila, je les promeux un peu, peut être par mauvaise conscience par rapport aux locataires, peut être parce que ce me plait plaisir de voir des finistériens qui bougent encore. Peut être, aussi, parce que je trouve pas que ca ai l'air plus simple aujourd'hui qu'hier.